Marjolaine Allard est enseignante de 4e année à l’école Curé-Brassard à Nicolet. Elle adore participer aux activités de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJBCQ).
Pour elle, le Jour du drapeau est l’occasion de développer chez les jeunes le sentiment d’appartenance à notre province et à notre histoire. «Je souhaite que mes élèves soient fiers de vivre au Québec, la seule province francophone du Canada. On n’était pas assimilables et on peut être fiers d’avoir gardé notre culture!», lance-t-elle.
Relier notre drapeau à notre histoire
Pendant trois années, elle a souligné cet événement avec ses élèves. Sa classe a même participé à des cérémonies à l’hôtel de ville de Nicolet. «En 4e année, on parle de la découverte de la Nouvelle-France. Je trouve important de rappeler aux jeunes que nos ancêtres ont milité très fort pour préserver la langue française. On fait une recherche sur l’histoire du drapeau et on voit ensemble le lien avec notre histoire.», explique-t-elle. Les parents des élèves ont aussi pu bénéficier de la démarche et ont reçu de l’information sur l’histoire du Jour du drapeau.
Donner aux jeunes la chance de s’exprimer en public
Pour que les enfants comprennent bien la cérémonie protocolaire à l’hôtel de ville, Mme Allard s’est assurée de bien les préparer. «Ils étaient très fiers et ils ont participé! Certains ont même eu l’occasion de s’exprimer sur la signification de leur présence à cette commémoration!», confie l’enseignante.
Selon elle, cette activité a donné l’occasion aux jeunes de sortir de l’école et d’être visibles aux yeux de la communauté. «Ces jeunes sont les adultes de demain. Il est bon de mettre en lumière une jeunesse sensibilisée, éclairée et informée.», ajoute-t-elle.
Vivre des projets qui amènent les jeunes à se dépasser
Soulignons que Madame Allard collabore depuis plusieurs années à différents projets avec Mme Colombe Lemay et la Section locale de Nicolet. «Ce sont des projets hors du commun qui nous offrent l’occasion de se dépasser et d’affirmer avec fierté notre identité nicolétaine et québécoise. Chaque fois que je fais un projet avec la SSJBCQ, c’est toujours une belle démarche qui se passe dans le plaisir et le plus grand respect de l’enfant. Je sais que les jeunes vont vivre quelque chose de significatif dont ils vont se rappeler.», conclut-elle.
Propos recueillis par Annick Corriveau.